ME & MY HONDA
Marco van Tiggelen
CBR1000RR FIREBLADE SC59

Dans une édition de HMM dédiée à la compétition, un pilote sportif et sa moto ne peuvent évidemment pas manquer à l'appel. C'est le cas de Marco van Tiggelen qui, après plusieurs VFR, en est à sa troisième Fireblade. "Sur la piste, on remarque vraiment à quel point la Fireblade a été bien conçue", dit-il.


Bien entendu, la Fireblade est née et a grandi sur les circuits, mais Marco van Tiggelen est tout aussi enthousiaste à l'idée de conquérir les routes sinueuses des régions montagneuses d'Europe à son guidon. Un tourisme sportif, avec ou sans compagnons de route. La taille (1,90 m) et l'âge de Marco (58 ans) ne sont pas un obstacle : "Heureusement, je suis toujours en bonne santé et beaucoup de mes compagnons de route m'appellent super-puber. À mon avis, une telle vitalité est, certainement, liée à la pratique de la moto !" Voilà, en tout cas, un excellent conseil santé. Après tout, nous vivons aussi selon la devise "Un tour à moto par jour, en forme toujours".
PREMIER AMOUR
Marco van Tiggelen est monté en selle dès l'âge de 13 ans, d'abord sur de petites motos tout-terrain, puis sur de "vraies" motos. "Mon premier véritable amour pour Honda fut une MB50. C'était un cyclomoteur merveilleusement raffiné. Des lignes magnifiques, une direction précise, une base facile à développer et la boite passait les vitesses comme un couteau coupe du beurre. Des caractéristiques dont beaucoup d'autres marques de cyclomoteurs de l'époque auraient pu s'inspirer". Marco n'avait donc aucune raison de changer de marque lorsqu'il s'est mis à la recherche de sa première véritable moto de route. "C'était une Honda VFR 800fi. J'avais l'impression de rouler sur une MBX80 pour adulte, avec une selle légèrement sportive, une puissance linéaire et un beau rugissement du V4. J'en ai eu finalement trois, après quoi j'étais prêt à passer à autre chose".
TRIO DE FIREBLADE
C'est lors d'un essai sur une Fireblade CBR954RR que l'étincelle pour ce "quelque chose de différent" a jailli. "J'ai tout de suite été convaincu, car malgré ma taille de 1,90 m, j'étais particulièrement relax au guidon de cette moto. Après avoir parcouru 60.000 kilomètres sur cette SC50, je voulais quelque chose d'autre et j'avais des vues sur une Fireblade SC57 de 2006 ou 2007". L'élue fut un exemplaire rouge et noir de 2007, avec l'emblématique échappement sous la selle... Après 65.000 autres kilomètres, Marco a recommencé à avoir des démangeaisons. "Je me suis dit qu'il était temps de relever un nouveau défi et je me suis mis à la recherche d'une SC59, n'ayant pas plus de 25.000 kilomètres au compteur et datant de 2012 ou moins. Je trouvais ce modèle encore plus désirable. Fin 2019, j'ai vu cet exemplaire de 2013 chez un concessionnaire et, après avoir pesé le pour et le contre avec le vendeur, je l'ai ramenée à la maison".



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LARGE SOURIRE
Et aujourd'hui, après quatre saisons de moto et 28.000 kilomètres, Marco peut dire qu'il ne l'a pas regretté un seul jour. Mais pourquoi cette Fireblade est-elle si spéciale à ses yeux ? "En réalité, en ce qui me concerne, toutes les Fireblade sont spéciales. Ce sont de belles machines, au design bien pensé, très fiables, faciles à piloter et - si vous en avez envie - très puissantes. De plus, la livrée HRC et les jantes dorées complètent le tableau pour moi". Une bête de course, donc, qui ne demande qu'à être régulièrement lâchée sur piste. "C'est bien sûr merveilleux de pouvoir tourner le poignet pour profiter de la pleine puissance, sans aucune restriction. De pouvoir prendre les virages à la perfection, sans retenue, et de toujours compter sur l'incroyable puissance de freinage. Sur la piste, on remarque vraiment à quel point la Fireblade a été bien conçue. Mais j'utilise surtout ma Blade pour des randonnées sportives, seul ou avec des amis motards, dans l'Eifel, les Ardennes, le Sauerland, la Forêt-Noire, etc. J'opte alors naturellement pour la meilleure prise de virages et la sensation de liberté. Je peux alors facilement avaler 600 kilomètres, ou plus, en une journée, avec un large sourire sur le visage".
QUATUOR
Marco transformera-t-il un jour son trio de CBR en un quatuor ? Nous l'interrogeons sur la gamme Supersport 2024 de Honda. "Ce sont de belles machines et pour un vrai pilote de piste, la CBR600RR signe évidemment le retour d'un phénomène. J'ai beau rouler sur une 1000RR, sur la plupart des circuits, ce n'est pas évident de se battre contre une 600 ou une 650. Qui sait, peut-être qu'un jour il y aura une RR-R, l'avenir nous le dira. Pour le moment, je suis encore très heureux avec ma Fireblade actuelle." Et si Marco souhaite un jour rouler sur une moto moins sportive, il sait déjà dans quelle direction regarder. Nous pouvons d'ores et déjà lui préparer une CB1000R, une CRF1100 Africa Twin et une NT1100.

